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L’assurance vie renforce un peu plus son titre de placement financier préféré des épargnants français. Juillet enregistre une nouvelle collecte positive après 19 mois dans le vert. Malgré des rendements érodés ces dernières années, l’assurance vie damne le pion au Livret A, décrédibilisé par une rémunération sous la barre du 1%.
Les bons chiffres de l’assurance vie
En juillet dernier, l’assurance vie totalisait depuis de début de l’année une collecte nette de 15,7 milliards d’euros. Des chiffres en hausse de 7,5% par rapport à 2014 selon l’Association française de l’assurance (Afa). L’assurance vie affiche des collectes mensuelles positives sur plus de 19 mois consécutifs, signe d’un engouement toujours intact pour le premier placement financier français malgré des rendements en perte de vitesse depuis plusieurs années. L’encours des contrats d’assurance vie s’élève à plus de 1 500 milliards d’euros à fin juillet 2015.
Les unités de compte en nette hausse
La ferveur pour l’assurance vie fait écho à la désaffection pour le Livret A. Le livret favori des Français subit un mouvement de transferts vers l’assurance vie, phénomène qui risque de s’accentuer après le passage à 0,75% le 1er août dernier. Réduit à la portion congrue, le rendement du Livret A est bien inférieur à la performance moyenne de l’assurance vie, malgré une baisse généralisée des rendements des fonds en euros ces dernières années. Le taux moyen des fonds en euros (à capital garanti) atteignait 2,5% pour l’année 2014.
Le contexte monétaire avec des taux obligataires faibles érode l’attractivité des rendements pour les contrats en euros. Cette situation favorise l’essor des unités de compte qui sont en hausse de 35% en juillet 2015 (par rapport à la même période de 2014) et représentaient 20% des cotisations en juillet 2015. Une diversification des placements avec une part de risques assumée et maîtrisée (unités de compte) permet de dynamiser la rémunération de l’assurance vie.
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Si vous envisagez de contracter un crédit immobilier, vous serez tenu de souscrire en parallèle une assurance emprunteur. Bien que cette assurance ne soit pas une obligation légale, elle constitue un élément incontournable pour l’obtention de votre prêt. L’assurance emprunteur couvre en premier lieu les risques de décès et d’invalidité. Définition de ces notions.
L’assurance de prêt, à quoi sert-elle ?
Préambule à l’obtention d’un crédit immobilier, l’assurance de prêt a pour but de sécuriser la bonne fin d’un emprunt. Elle protège les différentes parties, à savoir la banque prêteuse, l’emprunteur, éventuellement le co-emprunteur, mais aussi les ayant-droits, si le souscripteur n’est plus en mesure de rembourser les mensualités. En cas de décès ou d’invalidité, l’assurance se substitue à vous, l’emprunteur, pour rembourser la banque en partie ou en totalité. L’assurance de prêt est une assurance décès temporaire, dont la durée est limitée à celle du crédit.
Aucune loi ne rend cette assurance obligatoire, pourtant aucun établissement de crédit ne vous accordera de financement sans cette garantie.
La garantie essentielle de l’assurance emprunteur
La couverture-socle d’une assurance de prêt est la garantie décès-invalidité ou ADI (assurance décès-invalidité). Si vous décédez en cours de prêt, l’assurance rembourse à la banque le capital restant dû, vos héritiers n’étant pas redevables de cette dette.
Jointe à la garantie décès, la couverture invalidité intervient en cas de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA ou IAD, invalidité absolue et définitive), c’est-à-dire que vous n’êtes plus en capacité totale et définitive de subvenir à vos besoins. Le capital restant dû est alors remboursé à la banque par l’assureur.
Attention : certains risques ne peuvent être couverts par la garantie PTIA, comme le suicide (au moins durant le délai de carence) et les sports extrêmes.
Une couverture invalidité plus large
L’invalidité peut faire l’objet de garanties plus pointues :
• l’invalidité permanente partielle (IPP), si, suite à un accident ou une maladie, vous présentez un taux d’invalidité compris entre 33% et 66% qui vous empêche d’exercer une activité professionnelle à plein temps. Il est important de privilégier une garantie IPP couvrant l’incapacité d’exercer « sa » profession et non « une » profession, un plombier n’est pas un opérateur téléphonique, et inversement !
• l’invalidité permanente et totale (IPT) quand le taux d’invalidité est supérieur à 66%.
Attention : les taux cités sont ceux reconnus par la Sécurité Sociale pour le versement d’indemnités, certaines assurances n’ont pas les mêmes définitions de la perte d’autonomie. Les termes devront toujours être précisés dans le contrat.
La législation vous offre le libre choix de l’assurance de prêt. Comparez les offres individuelles, concurrentes du contrat groupe de la banque prêteuse, et souvent moins chères.
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Jeudi 22 octobre, les députés ont voté l’article 21 du projet de loi de financement de la Sécu 2016 qui prévoit de faciliter l’accès à une mutuelle aux plus de 65 ans. Comme pour l’Aide à la complémentaire santé (ACS), le gouvernement procèdera à un appel d’offres pour sélectionner les contrat éligibles au dispositif. Pour les organismes mutualistes, cette nouvelle segmentation des contrats aidés est une fausse bonne idée. Même si la segmentation par l’âge existe, cette nouvelle catégorie de contrats risque de rendre illisible l’ensemble des aides déjà en place.
Généralisation de la complémentaire santé aux retraités
L’article 21 du PLFSS 2016 vise à généraliser la complémentaire santé pour les plus de 65 ans. L’objectif est de combattre l’exclusion des retraités de la couverture santé en diminuant le coût d’accès grâce à un dispositif dédié. Cette mesure est double :
• réforme de la loi Evin pour les anciens salariés : hausse plafonnée et progressive s’ils souhaitent conserver le contrat collectif de leur entreprise une fois à la retraite
• appel d’offres pour référencer les contrats destinés aux plus de 65 ans.
Les contrats seront choisis sur des critères de prix et de niveau de garanties, et sur d’autres critères relatifs à la qualité de service, notamment l’accès à un réseau de soins. Les contrats retenus bénéficieront d’une incitation fiscale pour l’assureur (réduction des taxes).
Attention : contrairement à l’ACS, les retraités ne recevront pas d’aide financière pour souscrire un contrat référencé, mais pourront bénéficier d’un crédit d’impôt.
Rejet massif des mutuelles…et indignation du Sénat
Cette mesure concerne 12 millions de personnes, elle est donc loin d’être anecdotique. Aujourd’hui 70% des retraités sont couverts par une mutuelle santé. Pour les mutuelles, représentés en grande majorité par la Mutualité Française, la nouvelle segmentation prévue par le gouvernement constitue un « frein à la mutualisation des risques intergénérationnels, entre actifs et inactifs », et risque d’augmenter davantage le niveau des cotisations pour les plus fragiles. Pour l’Unocam (Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire), ce dispositif multiplie les mesures catégorielles et va rendre illisible le dispositif d’accès à une complémentaire. Avec, pour conséquence, l’augmentation des cas de non recours aux droits.
Les sénateurs se sont par ailleurs indignés de la gouvernement engage une telle réforme hors de toute concertation préalable, alors même qu’une étude d’impact sur les dispositifs en cours est menée par l’Igas (Inspection générale des affaires sociales). La commission des affaires sociales suggère d’attendre les conclusions de la mission de l’Igas pour revoir le dispositif.
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Voici une petite vidéo de notre partenaire Alptis qui nous explique ce qu’est un contrat responsable.